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Présidentielle : formation des journalistes pour la couverture du processus électoral

C’est pour renforcer les capacités sur la couverture du processus électoral que Le système des Nations Unies et l’administration de la maison commune de la presse ont organisé un atelier de formation des journalistes  à Conakry, ce mardi 13 octobre 2020 .Au cours de cet atelier, il a été enseigné aux journalistes de traiter les violences basées sur le genre avec beaucoup professionnalisme.

A quelques jours du processus électoral en Guinée, le système des Nations Unies et l’administration de la maison commune de la presse multiplient la formation des journalistes pour une élection apaisée.

Pour Oswald Chishugi, spécialiste régional des violences basées sur le genre des Nations Unies, les journalistes doivent traiter avec professionnalisme des violences basées sur des femmes.

« Parler des violences basées sur le genre pendant une situation humanitaire est très sensible et délicate donc ça demande d’étapes aux protections à vous les journalistes, le quatrième pouvoir comme nous avons l’habitude de vous appeler. C’est bien de parler sur le sujet parce qu’on veut attirer l’attention de la communauté internationale, des autorités sur une chose grave qui est entrain de se passer autour de nous. Comment en parler ? En parler peut aider à la mobilisation des ressources ; à faire connaître les problèmes, à l’orientation des programmes des réponses de prévention. Mais quand c’est bien fait. Malheureusement, nous avons connu des reportages qui ont créé des problèmes énormes pour les survivantes des violences basées sur les genres mais aussi pour leurs familles, mais également des fournisseurs des services sociaux », a-t-il dénoncé monsieur Oswald Chishugi.

Il a poursuivi  en recommandant aux journalistes d’éviter irriter des violences basées sur le genre qui contribuerait à la mise en danger de leurs familles respectives mêmes : «l’intérêt de la survivante doit l’emporter contre tous les autres objectifs. C’est-à-dire d’accorder la priorité aux droits des survivantes à la dignité, à la vie privée, à la confidentialité, à la sécurité et la protection des survivantes contre les dommages  et des représailles parce que si une interview ou un reportage ou une publication est mal fait, ça peut se retourner contre la personne qui a fourni l’information »,a-t-il-prévenu.

Cette formation  contribuera à l’apaisement avant, pendant et après le processus électoral du 18 octobre 2020 en Guinée.

Aly Camara