Les rivaux politiques du Soudan du Sud ont convenu dimanche d’unifier le commandement de l’armée dans un développement clé du fragile accord de paix signé en 2018.
L’accord a été signé à Juba après la médiation du Soudan voisin. « Le plus important n’est pas seulement la signature, mais la mise en œuvre de ces articles. Nous devons mettre en œuvre ce que nous disons. Le peuple du Soudan du Sud attend de nous que nous fassions cela » (…) Le silence des armes est le plus important pour la paix . Nous ne pouvons pas continuer à nous battre alors que nous parlons de paix à Juba, même si nous parlons de paix, les armes doivent baisser à partir d’aujourd’hui », a déclaré le ministre sud-soudanais des Mines et représentant du SPLM-IO, Martin Gama Abucha.
L’accord prévoit un partage – 60% pour le camp du président et 40% pour le vice-président Machar – des postes de direction dans l’armée, la police et les forces de sécurité nationale.
Les tensions entre les forces loyales au président et l’ancien chef rebelle Riek Machar s’étaient récemment intensifiées, faisant craindre à la communauté internationale un retour à un conflit à grande échelle dans la plus jeune nation du monde.
« Pour la sécurité nationale de la République du Soudan du Sud, qui est une extension de la prise en compte de la sécurité nationale soudanaise, cette proposition était intégrée et compatible et Dieu merci, elle a été convenue entre toutes les parties concernant l’ordre de répartition des commandes de leadership. Cette proposition a augmenté la route ou le temps pour que la matrice mette en œuvre ce qui a été convenu dans cette proposition », a ajouté Yassin Ibrahim Yassin, ministre soudanais de la Défense.
L’accord de paix de 2018 prévoit le principe du partage du pouvoir dans un gouvernement d’union nationale, formé en février 2020 avec Kiir comme président et Machar comme vice-président.
