Il y a juste deux ans que le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya, prenait les rênes de la Guinée. Depuis cet avènement, des mesures fortes ont été prises dans divers secteurs pour améliorer le bien-être des Guinéens.
Santé

L’AN 2 du CNRD Les infrastructures sanitaires modernes émergent, l’offre des soins s’améliore

05 septembre 2021 – 05 septembre 2023

Il y a juste deux ans que le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya, prenait les rênes de la Guinée. Depuis cet avènement, des mesures fortes ont été prises dans divers secteurs pour améliorer le bien-être des Guinéens.

C’est le cas du secteur de la santé où, sous le leadership du ministre Mamadou Péthè Diallo, plusieurs réformes et non des moindres sont posées en faveur des populations.

Parmi les actes phares figurent la finalisation des travaux de construction et d’extension du CHU-Donka, suivie de son ouverture officielle le 17 août 2022. L’hôpital Donka est modernisé et mis en servie après sept de travaux qui ont changé sa physionomie et rehaussé la qualité des services.

Dans le but de fournir des soins de qualité aux populations, le gouvernement a procédé en novembre 2022 à la signature du contrat de construction des hôpitaux régionaux de Kindia, Labé, Kankan avec le Groupe français ‘’Eiffage’’. Dans le même temps, les travaux de construction des huit centres d’hémodialyse à Conakry et les capitales régionales à savoir Boké, Kindia, Labé, Mamou, Faranah, Kankan et N’zérékoré sont lancés et se poursuivent sans interruption.

L’amélioration des soins de santé passe aussi par l’assainissement du circuit de distribution des médicaments. Les nouvelles autorités ont compris cet enjeu. C’est pourquoi dès les premières heures de la transition en cours, le gouvernement s’est vite attaqué à la lutte contre les faux médicaments, les cliniques clandestines et boutiques de vente illégales des médicaments impropres à la consommation.

Cette croisade a été renforcée avec la mise en place d’un Comité technique national de lutte contre les pratiques médicales et paramédicales illégales, le trafic et la contrefaçon de médicament et autres produits de santé.

Pour favoriser l’accès aux médicaments de qualité et à des prix abordables, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a doté les structures sanitaires du pays d’importants stocks de produits de santé, à travers la Pharmacie Centrale de Guinée (PCG SA). Dans la foulée les autorités ont exigé à ces structures sanitaires l’affichage public du tarif des différentes prestations et traitements des usagers avec respect, empathie, humilité et considération. Transparence oblige !

Selon nos informations, la matérialisation de la gratuité de la césarienne et du traitement du paludisme dans les structures sanitaires est aussi devenue une réalité. Outre les hôpitaux régionaux et les centres d’hémodialyses, nous apprend-on, le ministère de la Santé, sur instructions du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya, a entrepris la construction d’une cinquantaine de centres de santé améliorés sur toute l’étendue du territoire national avec l’appui des partenaires techniques et financiers (PTF). Déjà, plusieurs villes et villages ont reçu les clés après les cérémonies officielles d’inauguration des infrastructures. Il y a également la mise à disposition des directions des structures sanitaires du pays, des subventions à hauteur de plusieurs millions de francs guinéens pour faciliter leur fonctionnement.

A tous ceux-ci, s’ajoutent la nomination de nombreux jeunes cadres à des postes de responsabilité pour redynamiser le système avec la relance de plusieurs programmes, le renforcement des capacités d’intervention de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) et du programme élargi de vaccination (PEV) en faveur de la redynamisation des actions de lutte contre les épidémies multiples et l’achat et la mise à disposition de 30 ambulances médicalisées au niveau de la plupart des structures sanitaires du pays, sans oublier des véhicules de fonctions pour la plupart des hauts cadres du département.

En dépit de ce bilan ‘’prometteur’’ nombreux sont des défis non encore relevés dans le secteur de la santé en Guinée. La non-opérationnalisation de tous les services du centre hospitalo-universitaire de Donka, la présence de plusieurs cadres intérimaires à la tête de certains hôpitaux préfectoraux du pays sont parmi les objectifs prioritaires auxquels l’Etat promet de s’attaquer très rapidement.

Youssouf Keita