Docteur Mory Mandiana DIAKITE, Directeur Général Adjoint de l’Institut Itinérant de la Formation et de la Prévention Intégrées contre la Drogue et autres Conduites Addictives s’est prononcé ce jeudi, 1er Février 2024 sur la consommation de la drogue par la jeunesse guinéenne. Il affirme que cette situation est vraiment déplorable et invite les autorités à lutter contre ce fléau avant qu’il ne soit tard.
L’absortion de la drogue est devenue un pratique très recurrente par la jeunesse guinéenne. Pour Docteur Mory Mandiana DIAKITE, il n’est pas encore tard pour pallier à ce fléau ravageur de la couche juvenile.
« La consommation de ce stupéfiant complique l’éducation dans notre pays; elle est devenue un fléau national. Mais très heureusement, il est temps qu’on se lève pour mener une bataille sans merci contre elle avant qu’il ne soit tard. Vue l’ampleur du fléau, vue le nombre de ses victimes, on peut dire haut et fort qu’elle grangrène notre sociéte », a-t-il alerté.
Poursuit le Directeur Général Adjoint, les causes liées à la consommation de la drogue se classent selon des statuts qu’occupent des consommateurs: »Les motifs liés à la consommation de la drogue se diffèrent d’une couche socioprofessionnelle à une autre. Pour des orpailleurs par exemple: ils consomment la dope pour se procurer plus d’énergie afin de ne pas sentir trop de fatigue lors du creusage des fosses pour se trouver de l’or. En ce qui concerne des jeunes citadins, ils se prêtent à ces jeux généralement, dans des milieux récréatifs. Où d’autres fument même de la chicha qui est une autre forme de drogue aussi. Très douce, tolérée et puis ce qui est marrant, ces jeunes consommateurs de cette autre drogue n’ont pas d’informations sur. Ils ne savent pas que la chicha est plus dangereuse que la cigarette. Pour eux, quand on consomme cette narcotique , l’on devient civilisé », a-t-il classé.
La lutte contre la drogue est très complexe. Notre interlocuteur affirme, qu’actuellement, ils sont nombreux ,ceux qui ont la volonté de bannir ce fléau. Quant à leur institution, elle dispose deux méthodes de lutte contre la dope: »La lutte contre la drogue est très difficile et compliquée. De nos jours , beaucoup d’acteurs sont impliqués dans sa lutte. Nous, nos princiapaux moyens se limitent à la formation et à la sensibilisation. Et nos champs d’actions sont des écoles, des universités en sensibilisant des élèves et des étudiants sur les dangers liés à la consommation de la drogue, a-t-il spécifié.
Nous devons penser à la génération future. Car nos jeunes sont sur un chemin qui n’est pas enviable, a-t-il alerté pour la deuxième fois.
Aly Pires CAMARA pour Linterieur.net