L’ Association Mines Sans Pauvreté (AMSP) a animé une conférence de presse ce mardi, 30 janvier 2024 à la maison commune des journalistes de Conakry. L’objectif, porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale sa nouvelle dénomination: Ressources Naturelles Sans Pauvreté (RENASP).
C’est depuis 2013 que L’ Association Mines Sans Pauvreté (AMSP) a été créée. Sa principale mission a été la lutte contre les impacts de l’exploitation des ressources naturelles sur les droits humains, la biodiversité et des populations environnantes. En 2021, vue les grandes reformes qu’elle a entreprises, ont finalement conduit au changement de sa dénomination soutenue par la formulation du plan stratégique. Désormais, elle prend l’appellation : Ressources Naturelles Sans Pauvreté (RENASP) effective à la date du 22 Novembre 2023. Ibrahima Moustapha CAMARA, chef de projet revient sur quelques objectifs de l’ONG.
» Accompagner l’ensemble dee reformes juridiques et institutionnelles dans le but d’asseoir la bonne gouvernance et le développement durable dans l’exploitation des ressources naturelles; ses membres étant des acteurs de la société civile, ont l’objectif, d’informer, sensibiliser et d’accompagner des communautés impactées par l’exploitation minière afin qu’elles bénéficient de leurs droits mais également qu’elles soient impliquées à la prise des décisions », a-t-il énuméré.
Pour promouvoir la sauvegarde de l’environnement et d’assurer l’équilibre de l’écosystème, le chef de projet évoque les moyens que dispose l’ONG pour la mise en oeuvre de ses activités.
« Nous disposons deux grandes catégories de ressources:1- les ressources humaines dotées d’une multitude de compétence dans les domaines juridique, minier et administratif. 2-Pour la réalisation de nos projets sur l’appui technique et financier, nous avons un certain nombre de Les bailleurs de fonds qui nous accompagnent. Et l’État légalise l’ensemble de nos activités en vue d’accompagner les populaions dont il a l’objectif de garantir leur liberté fondamentale », a-t-il rapporté.
Pour terminer Ibrahima Moustapha CAMARA, laisse entendre que les relations entre les entreprises minières et leur ONG sont au beau fixe malgré queques fois des bisbilles, surtout quand elle dénonce leurs irresponsabilités envers des communautaires.
Aly Pires CAMARA pour Linterieur.net