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Monde : L’humanité célèbre la journée internationale de la jeune fille

Les ONG (le collectif des jeunes pour la promotion de l’éducation et de la protection de l’environnement, Réseau des jeunes pour l’émancipation, Réseau des recours citoyens) en synergie ont fait une déclaration commune, ce dimanche 11 Octobre 2020, pour accentuer les problèmes auxquels les jeunes filles sont confrontées. A cet effet,  le monde universitaire a été perçu comme le principal canal de communication pour véhiculer les messages aux communautés.

C’est la salle de la bibliothèque universitaire de l’université Général Lansana Conté de Sonfonia qui a servi de cadre à cette conférence où plusieurs étudiants, encadreurs et quelques invités ont pris part, notamment, Kadiatou Kaba, présentatrice du journal parlé  de la télévision nationale qui à été l’invitée de marque de la cérémonie.

Selon Zainoul Traoré, enseignant chercheur de la dite université au département sociologie, l’université doit être au front de ce combat : « Nous pensons que le monde universitaire doit être au devant du combat. Tout ce qui commence à l’université pourra toucher les communautés  de base. Car les étudiants qui évoluent là sont  aussi dans les ONG, sans évident, ils sont membres de ces communautés, les principaux messages qui sont livrés au cours de cette déclaration, les seront transmis, les communautés. Voici, le principal motif qui nous a poussés à porter  le choix sur le monde universitaire », a-t-il donné les raisons. 

« Je voudrais dire aux jeunes filles que le moment n’est plus opportun pour se marginaliser. Avec la mondialisation, les femmes sont un peu partout. Cela veut dire que quand elles décident, elles aboutiront. Notre ONG, le réseau des recours  citoyens, prône l’égalité : si une fille est compétente, elle sera forcement retenue à l’issu d’un test. C’est la cause d’ailleurs qui nous a motivés à réunir toutes ces filles qui sont des représentantes des ONG, à communiquer afin de les donner envie de persévérer vers la réussite  .La question des femmes est devenue la préoccupation des acteurs politiques de nos jours. Dans la nouvelle constitution guinéenne, on vient de ratifier la parité entre l’homme et la femme », a-t-il ajouté l’enseignant chercheur.

C’est Kadiatou Kaba qui a clôturé la cérémonie par ces messages d’encouragement à ses congénères, de se mettre au travail et surtout de se former davantage.

Aly Camara